Si les bitures sont aussi fréquentes ici, c’est que les armes pour mater ses conséquences sont bien maitrisées. Les méthodes varient mais le résultat est le même et ne laisse pas la place à l’échec. Voyons maintenant deux exemples :
Méthode « familiale »
Le dimanche a pour mauvais goût de venir juste après le samedi. C’est pourquoi, chaque dimanche, aux repas de famille (inévitables pour chaque Hongrois) grand-maman a la riche idée de servir une bonne « húsleves » avant la viande pannée. Il s’agit d’une sorte de pot-au-feu avec de la viande cuite, des carottes et des nouilles, qui a pour rôle principal d’ouvrir l’appétit afin d’être en mesure d’engloutir les protéines du blanc de poulet et le gras de sa panure qui viendront mettre un terme aux souffrances post-cuites.
Cependant, la beauté de ces repas dominicaux réside surtout dans la sieste quasi imposée qui les suit.
Méthode « touriste » ou « jeune »
En vacances entre copains, les jeunes hongrois ne se posent pas de questions et rouvrent une canette de bière dès le douloureux réveil. Il faut soigner le mal par le mal, kutyaharapást szőrivel dit-on.
Cette bière est appelée « gyógysör », ou « bière de soin » qui est censé relancer le rythme sans passer par la case ouin-ouin. Ainsi, il est possible de tenir plusieurs jours quand on a la jeunesse et l’énergie qu’il faut.
Si on a assez d’énergie, on peut même aller visiter Budapest à vélo tout en buvant de la bière sans devoir s’arrêter pour se faire et sans même devoir tenir le guidon ; il suffit de pédaler et de se servir des pintes à ce bar ambulant qu’on appelle le beer bus et simplement profiter d’être un touriste irresponsable dans cette ville magnifique.
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